Regardons devant nous !
Il n’est nul besoin d’être particulièrement averti pour comprendre que rien ne s’accomplira ni pour changer de société, ni pour la changer sans que les forces du travail ne se rassemblent à nouveau.
Les circonstances ont certes changées, mais sans le vrai rassemblement rien ne changera ! Que nous réserve l’avenir : de plus en plus il y aura des ouvriers qui chômeront, des artisans qui deviendrons intérimaires (et encore...), une augmentation des droits ouverts par la CMU (jusqu’à ce que...), un pouvoir d’achat qui restera sur la pente, un système éducatif avec des périodes de « soldes », des marins, des maraichers, des laitiers, des paysans, qui seront en colère et qui réclameront du MIEUX VIVRE.
Sans l’union pas de changement.
Mais comment faire cette union aussi longtemps que les militants du Parti Socialiste ne se retrouveront pas eux même UNIS. Cet appel à l’union est actuellement réduit à un simple slogan visant à sauver un Congrès. Un slogan peut-il être un avenir s’il se résume à tenter de faire croire que des opposés pourraient sincèrement se réunir autour d’une ligne politique claire et affirmée de gauche ?
Pour que se forme une majorité en capacité de s’élargir à l’union il faut qu’il y ait un contrat entre courants. Entre courants, cela sous entend que tant que la guéguerre des chefs, les mots doux et les atteintes parfois calomnieuses ne cesseront pas, ces attitudes irresponsables continueront à nous nuire, à servir nos opposants.
La situation de crise actuelle devrait aider à susciter cet élan de bon sens dans nos rangs, car il est urgent d’être en capacité à briser le carcan des inégalités sociales, d’apporter aux masses la part que lui subtilise la classe dominante qui privilégiera toujours son addiction à l’économie de profits.
En réussissant à obtenir une large adhésion des travailleurs à l’œuvre du redressement national tant attendu, la gauche socialiste sera moins démunie que ne le prétendent les éternels conservateurs.
Le carrefour de l’égalité entre les Français est situé à Reims, aux militants socialistes de ne pas faire d’erreur de conduite.
PGN