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Modernité et socialisme
21 mars 2008

And now !

Pilier de la gauche le Parti Socialiste mute. Qui sait ce qu'il doit et ce qu'il va devenir !

Après la « victoire » des municipales les socialistes sauront-ils garder la tête froide et rester lucides ? Ne nous trompons pas : la moisson récoltée tient plus du rejet du Président que du réveil de la gauche. Derrière ces résultats, gardons la tête froide car cette victoire ne saurait renvoyer aux calendes grecques une profonde rénovation.

N’oublions pas la leçon de 2004 : une moisson de Régions suivie d'une fossilisation du parti !

Depuis la encore et une nouvelle fois défaite à la présidentielle, quelques «forums» organisés à la va-vite, ont à peine donné le change. Cette danse du je tiens par la barbichette ayant davantage permis de faire le décompte des ténors que des idées.

Comme toujours quand le PS est en crise, les batailles de personnes remplacent les débats de fond.

L'indiscipline y est la chose la mieux partagée. Il est vrai qu'elle est désormais sans risque puisque la direction socialiste a abdiqué.

Les sujets qui devront être tranchés par les militants lors du prochain congrès sont toujours les mêmes. Mais dans quel ordre faut- il les régler ?

Pour certains la donne majoritaire est la suivante :

  • choisir le leadership,
  • revoir l’organisation,
  • définir sa ligne
  • statuer sur l'épineuse question des alliances...

Réflexion faite, ma démarche militante m’impose de revoir ainsi l’ordonnancement des choix :

  • définir la ligne
  • revoir l’organisation,
  • choisir un ou une « premier secrétaire »
  • statuer sur l'épineuse question des alliances...

Quant au leadership (préparons les prochaines présidentielles) laissons le temps au temps ! Ceci me paraît être une impérieuse nécessité.

Durant la présidentielle, nombreux militants socialistes ont été surpris par la montée de l'individualisme dans leurs rangs. En quelques années, le PS est devenu une addition de stratégies personnelles où pour beaucoup la politique s’est limitée à nouer des alliances au gré des circonstances. Cette « tactique » a permis à certains élus de monter leur petite entreprise en parallèle du Parti. Un pas à droite, un pas à gauche, mais qui vais-je donc suivre ?

C'est un PS new-look : à la découpe !

Quelques années en arrière les courants structuraient le Parti. La majorité d’entre eux sont vidés de toute idéologie et transformés en écuries présidentielles. Résultat : progressivement, ils ont perdu de leur influence. Seule à la tête de son armada, Ségolène Royal avance. Ses troupes ne cachent pas l’objectif : prendre la tête du PS. Pour quoi faire, on le devine, pour en faire quoi, c'est beaucoup moins clair.

La fin du long règne de François Hollande n'explique pas tout. Les socialistes ont oubliés qu’ils vivent sous le même toit. Les polémiques qui ont émaillé l'arrivée massive - puis le départ tout aussi massif - des nouveaux adhérents, ces «socialo discount » ont éclairé d'un jour très cru ce malaise existentiel. Le PS est un parti d'élus, saura-t-il devenir un parti de masse ? Vivons en élus = vivons heureux : c'était le prix de la tranquillité. C'est devenu la recette de l'impuissance.

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Commentaires
B
D'abord le projet politique (allons nous au centre, restons nous socialistes "à gauche", devenons nous "pro libéraux"),ensuite viendra le moment de désigner "le candidat". Candidat socialiste et candidat du rassemblement de la gauche, ou candidat de ses troupes ? Répondons à la question : quel projet !
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