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Modernité et socialisme

12 mai 2009

"Verdir la dette"

« Nous sommes face à deux urgences : la crise économique et sociale, le défi écologique. Notre intérêt n’est pas d’y répondre séparément mais conjointement.

Le redémarrage économique impose de miser massivement sur la « croissance verte ». Mais il faut aussi penser l’après-crise. Pour les besoins de la relance, de nombreux pays alourdissent leurs déficits. En France, la dette publique devrait dépasser 80% du PIB d’ici deux ans. Cela n’est pas soutenable sur le long terme.

Comment revenir à des finances saines sans obérer la croissance et en prenant en compte le défi environnemental ? Cet enjeu décisif se prépare maintenant. Je fais une proposition : verdir la dette. (…) »

Retrouvez sur www.bloglaurentfabius.com l’intégralité de cette proposition.

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20 mars 2009

Le gouvernement doit changer de politique

« Le gouvernement doit changer de politique ».

Laurent Fabus  était l’invité de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, vendredi 20 mars.

Il est revenu sur la manifestation de jeudi, qui était selon lui « massive » et « tournée contre le gouvernement (…). Ce qui frappe, ce n’est pas simplement la crise, c’est l’injustice de la politique du gouvernement. Nicolas Sarkozy et François Fillon nous disent ‘il y a une crise exceptionnelle’, et ils ne bougent rien. Les syndicats, le parti socialiste font des contre-propositions. Le gouvernement doit les entendre pour agir beaucoup plus fort, beaucoup plus juste, beaucoup plus efficace.»

Retrouvez ici l’intégralité de l’interview, en vidéo.

17 mars 2009

REPONSE DE LAURENT FABIUS

Réponse de

Laurent Fabius

au Premier Ministre sur la position de la France dans l'OTAN : alliés mais pas alignés

« Mes chers collègues,

Monsieur le Premier Ministre, je voudrais commencer mon propos en rendant hommage à votre talent. Il faut en effet du talent pour construire un exposé charpenté comme le vôtre, visant à justifier la réintégration de la France dans le commandement de l'OTAN, tout en oubliant trois contradictions majeures de ce débat. (…) »

Retrouvez sur www.laurent-fabius.net l’intégralité du discours de

Laurent Fabius

à l’Assemblée nationale lors du débat sur l’OTAN

4 mars 2009

La gauche doit dès à présent préparer l’alternance

"La gauche doit dès à présent préparer l’alternance" : interview de Laurent Fabius dans Capital.fr

4 mars 2009

Merci de partager vos remarques, commentaires et réactions sur le forum associé à cette page

Capital.fr : François Fillon table désormais sur un repli de 1 à 1,5% du PIB en France en 2009. Ce scénario économique vous parait-il crédible ?

Les nouvelles prévisions du gouvernement ne sont évidemment pas rassurantes. Le pire c’est qu’elles sont encore au-dessus de la réalité probable. La chute du PIB devrait être plus proche de 2% cette année et le déficit public risque de dépasser les 6%. Malgré ces prévisions, Monsieur Sarkozy ne semble toujours pas avoir pris conscience de la gravité de la crise, en tous cas il n’en tire pas toutes les conséquences. Le plan de relance présidentiel n’est pas assez massif et il fait quasiment l’impasse sur la consommation pour de mauvaises raisons idéologiques. Le gouvernement n’est certes pas responsable de la crise internationale, mais il a déjà commis deux erreurs majeures : il a réduit, avant même la crise, les marges de manœuvres budgétaires avec le paquet fiscal, et il a ensuite estimé que la crise serait courte en agissant "petit bras". Il faut qu’il évite maintenant une troisième erreur qui serait de ne pas jouer à fond la coopération européenne et de ne pas proposer un nouveau moteur ("la nouvelle donne éco-sociale") pour la reprise de l’économie. Sinon, je ne vois pas d’amélioration pour la France avant au mieux la fin de 2010. J’ajoute que puisque, faute de transparence, beaucoup d’établissements bancaires demeurent des "établissements-zombies" et ne remplissent pas totalement leur rôle, ce qui mine la confiance, on ne doit pas s’interdire d’envisager quand c’est nécessaire des nationalisations temporaires. Cherchons l’efficacité sans tabou.

Capital.fr : Justement l’Europe n’a pas fait preuve d’une grande cohésion le week-end dernier pour faire face à la crise...

Le bilan du dernier sommet européen est en effet inquiétant. Aucune réponse vraiment commune n’a été apportée. Les dirigeants ont même trouvé le moyen de rejeter l’idée d’un vrai plan d’aide aux pays d’Europe de l’Est, dont les économies sont pourtant fortement touchées par la crise... Je le réclame depuis longtemps, il est indispensable de rapprocher davantage les politiques économiques des différents Etats membres, de les coordonner : l’Europe souffre de l’absence d’une politique économique commune.

Capital.fr : Le prochain sommet du G20 qui se tiendra à Londres début avril, peut-il déboucher sur des propositions concrètes ?

Je le souhaite. Beaucoup dépendra de la volonté des américains et du Président Obama. Pour autant, l’Europe doit se faire entendre, même si après le week-end dernier je ne me fais guère d’illusion. La France devrait montrer l’exemple, notamment en négociant avec les banques, soutenues financièrement par l’Etat, l’arrêt de toute relation avec les paradis fiscaux. En agissant dès maintenant sur ce sujet, la France serait plus crédible au G20 de Londres.

Capital.fr : La crise risque-t-elle d’entrainer en France une radicalisation des mouvements contestataires ?

Ce n’est pas impossible, car il existe aujourd’hui un profond désarroi, qui touche même à la désespérance chez un nombre croissant de Français. Toutes les régions sont frappées par la dévastation industrielle et plusieurs élus m’ont dit leur inquiétude d’une "révolte des 600 euros", c’est à dire de jeunes qui n’ont jamais travaillé, de travailleurs touchés par le chômage partiel ou total, de titulaires de petites retraites. Le PS doit écouter la colère qui monte dans la population, il ne doit pas jeter de l’huile sur le feu mais développer ses contre-propositions. Et les populariser. Les résultats économiques et sociaux de M. Sarkozy sont si médiocres que la gauche doit dès à présent préparer l’alternance.

Capital.fr : Encore faudrait-il que le Parti socialiste, qui a une nouvelle fois montré ses divisions lors de l’établissement des listes européennes, soit plus audible...

Lorsqu’on dresse des listes, il y a forcément des déçus, mais globalement les divisions semblent s’apaiser, ce qui est une bonne chose. Pour autant nous avons encore beaucoup de travail afin de devenir plus audibles auprès des Français. Nous devons multiplier les contre propositions et les expliquer sans relâche. Notre tâche est d’autant plus ardue que M. Sarkozy utilise souvent ce que j’appelle la stratégie des fausses évidences. Il assène des assertions fausses, mais avec un aplomb qui paralyse la contradiction. Sa parole, cependant, se dévalorise de jour en jour. L’intérêt général cède souvent à l’esprit de clan. Même si c’est injuste, le risque existe que sa perte de crédibilité rejaillisse sur l’ensemble de la classe politique.

En attendant, Olivier Besancenot surfe lui sur la crise...

Le côté contestataire du discours de M. Besancenot est entendu par une partie des Français. Mais il ne répond pas à plusieurs questions essentielles. La première : il veut grandir et rassembler mais exclut de gouverner avec le PS, autant assurer directement à la droite le pouvoir perpétuel. Je suis frappé aussi par le fait que, lorsqu’on a la curiosité de s’y intéresser, son programme s’apparente plutôt au modèle soviétique légèrement corrigé. Ne nous y attardons pas : si le PS joue pleinement son rôle de parti d’opposition et de proposition, pourquoi les Français iraient-ils voter en masse pour des partis latéraux ?

Capital.fr :En tant que député PS de Seine Maritime, que pensez-vous de la nouvelle carte de France dessinée par le comité Balladur qui prévoit une grande Normandie unifiée ?

Je suis ouvert aux évolutions et le regroupement de certaines collectivités peut être intéressant mais le problème, c’est que derrière cette idée se cache une manipulation électorale. En effet, regrouper des régions en changeant en même temps l’excellent mode de scrutin actuel pour le remplacer par un scrutin cantonal injustifié est fait surtout pour affaiblir la gauche et tenter de faire basculer des régions à droite. Il y aurait de vrais sujets à traiter (la fiscalité locale, la simplification des interventions publiques, etc...) mais le principal objectif du Gouvernement apparait être cette manipulation électorale que nous ne pouvons accepter.

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27 février 2009

http://www.gauche2012.org

http://www.gauche2012.org

Aujourd’hui, il paraît évident que l’aspiration à un changement profond est forte parmi les Français et pas seulement chez ceux qui se sentent « à gauche ».

Et pourtant, chacun sent bien que le rejet de N. Sarkozy et de sa politique ne suffira pas. Pour gagner en 2012, la gauche devra avoir la capacité de convaincre les électeurs qu’elle sera apte à conduire le changement, ce qui implique que son candidat devra porter un projet crédible et largement partagé par les forces politiques qui le soutiennent.

Tous ceux qui postulent à conduire ce combat et qui considèrent, selon la formule,  qu’ils sont « les mieux placés pour faire gagner la gauche » en conviennent, mais ils restent discrets sur les modalités d’une telle démarche : comment la conduire, sur quelle base, avec qui, selon quel calendrier? Préférant se limiter à des généralités, ils évitent de rentrer dans ces détails….alors que, comme le dit le proverbe anglais : « le diable est dans les détails ».

Si l’on n’aborde pas de face ces questions, il faut être conscient que chacun de ces postulants (une dizaine sur l’ensemble de l’échiquier de la gauche), qui a sa « petite idée » sur la façon de faire, qu’il garde pour lui, continuera à agir en fonction de sa propre stratégie. Pour les uns, il s’agit d’arriver à la phase finale de la désignation des candidats ; d’autres considèrent qu’ils peuvent avoir des chances de l’emporter ; d’autres encore se contenteraient de figurer dans le casting, pour « exister », pour « préparer la suite », pour « renforcer leur parti »….autant d’expressions fréquemment entendues.

Au contraire, seule une « grande idée », publique, débattue, cohérente, permettra d’éviter  l’échec inéluctable auquel conduiraient de telles démarches. Cette grande idée devrait tenir compte de deux exigences incontournables :
- le candidat doit être celui d’un projet
- ce projet doit être celui d’un large rassemblement de la gauche

Partant de ce constat, il est alors clair que la désignation du candidat doit se faire dans des primaires associant tous ceux qui auront accepté un projet, dont le candidat sera porteur. Pour y arriver, il faut que ce projet soit défini lors d’un processus rassemblant le plus grand nombre d’organisations de gauche (partis, clubs, associations…).

Ce processus impose un calendrier comportant 6 phases, dont l’enchaînement pourrait être le suivant :

->    1ère phase (été 2009).
Décision de mettre en place un Comité de préparation des « Etats Généraux de la gauche ».

->    2ème phase (2ème semestre 2009).  Travaux du Comité de préparation :
-fixation des objectifs des Etats Généraux, du mode de débat, de la date et du fonctionnement des Etats généraux.
- rédaction de textes introductifs et choix des enjeux prioritaires à débattre.

->   3ème phase (décembre 2009 - janvier 2010).
Préparation des Etats généraux nationaux par des rencontres décentralisées

->    4ème phase (juin 2010, après les élections régionales).
Etats Généraux : vote de la Charte du candidat (projet), détermination du mode de fonctionnement des primaires (auxquelles participeront les militants et adhérents de toutes les organisations ayant accepté la Charte).

->  5ème phase (2ème semestre 2010).
Mise en place d’un comité unitaire de préparation des primaires, établissement de la liste des votants. Campagne des candidats se présentant aux primaires.

->    6ème phase (début 2011).
Primaires.

Il est plus que temps de sortir des généralités et des silences, qui visent en réalité à masquer les ambiguïtés, les insuffisances et les contradictions des stratégies individuelles ou isolées. On l’a dit, de telles démarches ne peuvent que conduire à l’échec. A l’inverse, le calendrier en 6 phases ici présenté pourrait devenir, après débat, un véritable « logiciel de la victoire ».

J'approuve cette proposition et je demande à toutes les formations de gauche d'accepter d'engager des discussions dans ce sens.

http://petition.gauche2012.org/index.php?petition=2&signe=oui

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12 février 2009

PAROLES, PAROLES...

Que reste-t-il, une semaine après, de l’émission présidentielle omnitélévisée de jeudi dernier ?

D’abord une déception.

Qu’on aime ou pas M. Sarkozy, on est frappé par le décalage entre son diagnostic (”la crise du siècle”) et la minceur de ses propositions : un plan de recyclage plutôt qu’un ambitieux plan de relance, quelques pistes sociales, des réformes internationales hypothètiques. Rien sur le pouvoir d’achat, même pas cité. Comme on dit maintenant, “ça l’fait pas”.

Beaucoup d’approximations aussi et de mensonges.

Les 8 milliards de la taxe professionnelle contestée sont en réalité plutôt 18, voire 28 ; le mécanisme de nomination du Président de France Télévision est travesti ; des fanfaronnades sont avancées sur le prétendu sauvetage de l’aciérie de Gandrange. Pas un mot pour les victimes de la tempête du Sud Ouest. Rien non plus sur les graves événement de Guadeloupe.

J’ai été frappé également par l’affichage d’un mépris constant envers l’opposition. Quelques accusations mécaniques sont formulées sur le bilan de la gauche, comme un réflexe. L’idée n’est pas même avancée de la consulter face à la crise.

Enfin, du début à la fin de l’émission, on aura sans doute été impressionné par la pugnacité de certains intervieweurs. Devant la précision gênante de leurs questions et l’acuité de leurs relances, on se demandait pourquoi l’interviewé tenait tant à domestiquer davantage l’audiovisuel.

Laurent FABIUS

3 février 2009

EGALITE AUDIOVISUELLE !

Face aux propos que prononcera Mardi 3 février le Président de la République concernant le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, voici trois séries de chiffres inconstestés. De Juillet 2007 à Septembre 2008, dernières données officielles connues, les temps de parole consacrés par les trois premières chaînes de télévision respectivement à la droite et à l’opposition dans les principaux journaux télévisés sont les suivants : sur TF1, 11 H 22 contre 3 H 39 ; sur France 2, 44 H 29 contre 18 H 24 ; sur France 3, 30 H 32 contre 15 H 53.

On peut en tirer la conclusion que le CSA est une institution remarquable, que la législation française est admirable, que le Président de la République est exceptionnel, on peut aussi penser que la réalité est totalement contraire à un pilier de la démocratie qui s’appelle l’égalité audiovisuelle.

D’où ma proposition : établir l’égalité audiovisuelle. C’est simple. C’est démocratique. Et cela ne coûte rien.

Laurent FABIUS

14 janvier 2009

Questions d'actualité

Laurent Fabius interpelle le gouvernement sur la remise en cause du droit d'amendement

Texte de la question posée à l'Assemblée nationale par Laurent Fabius lors de la séance de questions au gouvernement du 13 janvier 2009.

"Ma question porte sur le sujet qui vient d’être abordé, mais évidemment d’une autre façon.

Lorsque la révision constitutionnelle a été adoptée, dans les conditions que l’on sait, elle visait deux objectifs : d’une part - on vient de le rappeler - donner plus de pouvoirs au Parlement par rapport à l’exécutif ; d’autre part, renforcer les droits de l’opposition. Or, jusqu’à présent, il faut bien reconnaître qu’aucun élément ne vient concrétiser ces intentions. Je veux, mes chers collègues, vous y rendre attentifs : nous commençons au contraire cet après-midi l’examen d’une loi organique dont l’article 13 constitue, selon notre lecture, une atteinte grave au droit d’amendement - nous en avons parlé ce matin, monsieur le président.

Le Gouvernement nous dit vouloir empêcher l’obstruction. Simplement, lorsqu’on examine sérieusement ces problèmes, on constate que les retards apportés au travail gouvernemental n’ont absolument pas pour origine telle ou telle obstruction parlementaire. Ils ont d’abord pour origine le nombre excessif des projets qui sont présentés, leur mauvaise rédaction, et aussi - le Sénat vient de l’établir d’une manière tout à fait précise - le fait que le Gouvernement est incapable d’adopter les décrets d’application des lois qu’il fait adopter.

J’ajoute que, lorsque vous examinez l’histoire parlementaire des trente dernières années, vous vous apercevez que le droit d’amendement, qui, jusqu’à présent, n’était pas limité dans le temps, a permis que s’installent dans l’opinion des débats bienvenus. La droite a utilisé ce droit d’amendement pour faire en sorte que s’installent dans l’opinion des débats sur les nationalisations et sur le PACS ; la gauche a utilisé ce droit d’amendement pour que s’installent des débats sur la loi Falloux, sur le CPE, et récemment sur l’audiovisuel. C’est en utilisant ce droit d’amendement que nous permettons que ce soit ici que soit prise la décision, et non pas dans la rue : ce serait le contraire de la volonté parlementaire !

J’aurai terminé, monsieur le président, lorsque j’aurai dit ceci : il y a deux conceptions qui sont face à face. L’une qui est malheureusement celle de l’article 13, et qui voit dans le Parlement une chambre d’enregistrement... et qui veut réduire au minimum le temps des parlementaires et de la discussion des amendements. L’autre, qui est la nôtre, qui veut que le Parlement joue tout son rôle et que tous les députés, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition, puissent s’expliquer sans qu’il y ait de limitation.

Monsieur le Premier ministre, voici ma question : les problèmes du pays sont extrêmement lourds ; or qu’observe-t-on ? Une loi qui restreint les libertés dans la nomination de l’autorité audiovisuelle ; une loi qui va restreindre les libertés en matière d’instruction ; et une loi qui aujourd’hui se propose de restreindre les libertés en matière d’amendement !

Monsieur le Premier ministre, avec tout le respect que je dois à votre fonction, il y a mieux à faire dans les circonstances présentes que d’utiliser les armes que vous donne la Constitution pour mettre à bas les droits du Parlement !"

7 janvier 2009

50/50 !

Dans une interview publiée hier dans Le Parisien, Laurent Fabius a déclaré: "Je souhaite que nous fassions du 50-50 : 50% de critiques et 50% de propositions". C'est dans cet esprit qu'il lance aujourd'hui le blog "50-50":

 Le blog que je commence aujourd’hui et que je m’efforcerai de tenir chaque semaine comportera une originalité: je l’ai intitulé 50-50. Il comportera en effet au total au moins 50% de positif pour 50% d’éventuels sujets critiques. On reproche souvent à l’opposition d’être négative: elle remplit son rôle lorsqu’elle critique, mais elle ne doit pas se limiter à cela. Un responsable d’Etat, une force de gouvernement doit savoir proposer autant que contester. Cette fonction là est plus difficile à exercer que celle-ci. Raison de plus pour que j’y apporte ma pierre.  

  Alors, 50-50: l’engagement est pris. Il commence à s’appliquer aujourd’hui.

Laurent Fabius

Retrouvez les deux premières contributions, "L'égoprésidence" et "Entrer au capital des banques" sur le blog 50-50: http://blogdelaurentfabius.wordpress..com/

6 janvier 2009

Devedjian favorable à une évolution du statut du juge d'instruction

Le ministre chargé de la Relance Patrick Devedjian a approuvé mardi l'idée de transformer le statut du juge d'instruction, réforme que le chef de l'Etat devrait annoncer mercredi lors de la rentrée solennelle de la cour de cassation, selon lemonde.fr.

"C'est une idée importante de réforme de la justice à laquelle je suis favorable", a déclaré M. Devedjian interrogé à ce sujet sur i-Télé.

Selon le site internet du quotidien Le Monde, le chef de l'Etat envisage de supprimer le juge d'instruction pour confier l'ensemble des enquêtes judiciaires au parquet, sous le contrôle d'un magistrat du siège, appelé "juge de l'instruction". Il devrait en faire l'annonce, au retour de sa visite au Proche-Orient, lors de la rentrée solennelle de la cour de cassation.

« Le juge d'instruction deviendrait le juge de l'instruction, c'est-à-dire qu'il aurait tout pouvoir pour contrôler le parquet. Cela continuerait à être un juge indépendant », a souligné le ministre de la relance, avocat de profession.

M. Devedjian a fait valoir qu'il s'agit "de transformer" mais "pas de supprimer" le juge d'instruction. Il s'est dit "favorable à un système procédural qui défende davantage la présomption d'innocence" qu'actuellement.

© AFP - Stephan Agostini

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